Anatomie
Le bras s'élève parce que la coiffe, notamment le supra épineux (J) le stabilise en haut comme une cale qui permet au deltoïde d'avoir un bras de levier. Dans le cas contraire, le bras s'élève verticalement et vient en conflit avec la voûte acromio-coracoïdienne. En effet, la coiffe est enserrée étroitement par une voûte ostéo-ligamentaire dont nous ne voyons que les apophyses osseuses (acromion (G) et coracoïde (F) en radiographie.
Réunies par le ligament acromio-coracoïdien (N) et prolongées en avant par le deuxième tendon du biceps (coraco-biceps (O)), il s'agit d'une véritable voûte (Pointillé rouge). Celle ci est fondamentale. Elle soutient et donne insertion au deltoïde (M) et au trapèze, et doit donc être respectée. Elle sert aussi de point d'appui à la coiffe et renforce l'effet « cale ».
L'espace entre tête humérale, coiffe et voûte est néanmoins très ajusté. Les mouvements sont favorisés par une bourse séreuse qui sert de surface de glissement (Pointillé vert). Toutes les lésions à ce niveau vont perturber le passage de la coiffe, de la tête humérale et être à l'origine de troubles. Ces lésions touchent le plus souvent le contenu : lésion de la coiffe, inflammation de la bourse, déformation traumatique de la tête humérale. Les causes sont multiples : traumatiques, dégénératives, dynamiques et sportives. Elles peuvent toucher le contenant : fracture de l'acromion.